Révolution des poubelles dans l’agglomération agenaise : tout ce qui change pour les professionnels

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Voici le nom de cet article : Révolution des poubelles dans l’agglomération agenaise : tout ce qui change pour les professionnels

l’essentiel
Jeudi, en deuxième partie de soirée, les élus de l’agglomération d’Agen ont voté une mise à jour de la collecte et de l’accès aux déchèteries. Cela change la donne pour les professionnels.

Quelle est la petite phrase à retenir ?

« Cette fois, c’est la révolution des poubelles que j’annonçais ». Jean Dionis a ainsi lancé le débat sur l’évolution des modalités de collecte et d’accès aux déchetteries pour les professionnels. Le président d’Agglo Agen faisait référence à la « Révolution des poubelles » qu’il a initiée en 2023 pour réduire les déchets ménagers.

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Quel est le nombre d’usagers professionnels concernés ?

Selon l’Agglo, il y a 3 500 usagers non ménagers (hors entités à mission de service public) qui utilisent les services de collecte et de dépôt en déchetterie, soit moins de 10 % des usagers de ce Service Public de Prévention et de Gestion des Déchets (SPPGD).

Qui ne peut déjà pas utiliser les services du SPPGD ?

Les professionnels qui produisent plus de 25 000 litres hebdomadaires de déchets d’ordures ménagères (certains usagers non ménagers de mission de service public atteignent 80 000 litres de déchets produits par semaine) et, en déchèteries, ceux qui ont des véhicules de plus de 3,5 t. Environ 400 usagers produisant plus de 1 320 litres de déchets par semaine sont assujettis à une participation complémentaire à la TEOM : la redevance spéciale dont le montant est, théoriquement, calculé pour couvrir le coût du service rendu.

Cette nouvelle réglementation pourrait entraîner une hausse des dépôts sauvage dans un premier temps, mais, assure l’Agglo, le phénomène sera ensuite endigué
Cette nouvelle réglementation pourrait entraîner une hausse des dépôts sauvage dans un premier temps, mais, assure l’Agglo, le phénomène sera ensuite endigué
DDM – DDM Jean Michel Mazet

Quel est l’argument choc avancé par l’Agglo pour justifier cette « révolution » ?

Les professionnels mobilisent une part importante du service public avec 30 % des quantités de déchets collectés et 26 % des dépenses imputables (hors périmètre déchèteries), alors qu’ils représentent moins de 10 % des utilisateurs. Par ailleurs, plus de 80 % d’entre eux trient peu.

Qu’est-ce qui change au 1er juillet 2026 pour la collecte des déchets ?

Tous les usagers produisant les volumes suivants devront désormais recourir à des solutions de collecte privées :
– Plus de 240 litres de biodéchets par semaine (sont exclus de cette limite les établissements communaux)
– Plus de 5 000 litres d’ordures ménagères résiduelles par semaine
– Plus de 5 000 litres d’emballages ménagers par semaine
– Plus de 1 000 litres de carton par semaine.
Ces nouveaux seuils seront également en application dès le 10 avril 2025 pour tous les nouveaux établissements.

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La collecte du verre en porte à porte est-elle toujours possible pour les restaurants ?

Non, mais cela se fera au fil du déploiement de colonnes d’apport volontaire du verre en substitution.

Qui est considéré comme professionnel en déchetteries ?

Tout usager accédant aux installations de déchèteries publiques avec un véhicule dont la carte grise est au nom d’une société, mais aussi tous avec un véhicule léger (mention carte grise VL) au-delà du 36e passage par année civile et enfin ceux avec un véhicule utilitaire (mention carte grise CTTE) au-delà du 24e passage de l’année civile.·
Le comptage des passages se fait par l’outil de Lecture Automatique des Plaques d’Immatriculation en place sur toutes les déchèteries.

Quelles sont les déchetteries de l’agglomération désormais interdites aux professionnels à partir du 1er septembre 2025 ?

L’accès aux déchèteries situées à Boé, Castelculier, Le Passage et Brax sera interdit car elles disposent d’une offre privée à moins de 5 minutes en voiture de ces sites pour l’évacuation des déchets de chantiers (PMCB).
À titre transitoire jusqu’au 31 décembre 2026, l’accès est toujours autorisé sur les déchèteries de Colayrac, Dondas, Fals, Foulayronnes, Pont-du-Casse. Cet accès sera réévalué en fonction de la couverture du territoire par des structures privées capables de les accueillir.

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Combien cela va-t-il coûter aux professionnels à compter du 1er septembre ?

– 20 € par passage pour l’année 2025 pour un véhicule léger (mention carte grise VL) au-delà du 36e passage par an. En deçà de ce seuil, c’est gratuit.
– 40 €/passage pour l’année 2025 pour un véhicule utilitaire (mention carte grise CTTE) au-delà du 24e passage de l’année. En deçà de ce seuil, ils sont alors gratuits.

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Est-ce que la videosurveillance est présente dans les déchetteries ?

Oui. L’ensemble des déchèteries de l’agglomération agenaise est équipé d’une vidéosurveillance. Cette dernière pourra être utilisée par les forces de l’ordre pour traiter les éventuelles mains courantes et plaintes liées aux vols et dégradations.

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Les meilleures pratiques pour lutter contre les dépôts illégaux de déchets

Mettre en place des stratégies pour un recyclage et une gestion des déchets plus responsables

Pour limiter l’abandon des déchets, il est nécessaire de favoriser une gestion plus responsable et durable. Le tri sélectif et la valorisation énergétique sont des outils permettant de diminuer la quantité de déchets enfouis, ce qui contribue à réduire leur empreinte écologique. L’emploi de matériaux recyclables est également un moyen de prévenir la production excessive de déchets. Enfin, soutenir les filières de réemploi, telles que les ressourceries et les associations de récupération, offre une alternative pour prolonger la vie des objets et soutenir une économie circulaire bénéfique pour l’environnement.

Proposer des mesures de prévention et de sensibilisation contre les décharges sauvages

Pour endiguer la croissance des décharges sauvages, une série de mesures doit être adoptée. La sensibilisation de la population aux dangers environnementaux et sanitaires des déchets abandonnés est indispensable. Le durcissement des contrôles et des sanctions est également nécessaire pour responsabiliser les auteurs de ces actes. En parallèle, faciliter l’accès aux déchetteries, en élargissant leurs horaires d’ouverture et en créant des points de collecte mobiles, permettrait d’encourager un meilleur tri des déchets.

Des exemples inspirants d’initiatives locales et régionales contre les décharges sauvages

Plusieurs villes ont adopté des solutions innovantes pour répondre à la problématique des décharges sauvages. Des plateformes telles que « Je Signale » permettent aux citoyens de signaler les dépôts illégaux afin de faciliter leur prise en charge par les autorités. Les brigades environnementales municipales assurent également une surveillance constante et verbalisent les contrevenants. Par ailleurs, des projets de recyclage participatif sont mis en place pour encourager un meilleur tri et une gestion durable des déchets. explorer ce site de signalement vous permet de prévenir les autorités locales sur les décharges sauvages dans votre région.

Pourquoi les décharges sauvages sont-elles un défi pour nos sociétés ?

Combien de décharges sauvages en France ?

Le phénomène des décharges sauvages en France est devenu un problème d’ampleur, avec des millions de tonnes de déchets abandonnés illégalement chaque année, ce qui coûte des centaines de millions d’euros aux collectivités locales. L’ADEME estime que plus de 100 000 sites sont concernés, aussi bien en milieu urbain qu’en milieu rural, avec des dépôts récurrents le long des routes et dans les forêts.

Définition et spécificités des décharges illégales

Une décharge sauvage fait référence à un dépôt illégal de déchets dans des espaces non autorisés, comme les bords de routes ou des terrains privés. Contrairement aux sites contrôlés, ces décharges échappent à toute surveillance, polluant ainsi les sols et les nappes phréatiques. Les déchets en question peuvent être des ordures ménagères, des gravats, des déchets industriels ou dangereux.

Quelles sont les raisons de l’abandon illégal des déchets ?

Plusieurs éléments expliquent la multiplication des décharges sauvages. D’abord, le coût des services de collecte incite certains professionnels ou particuliers à se débarrasser de leurs déchets de manière illégale, en attendant ou en évitant le jour de collecte. Ensuite, le manque d’infrastructures adaptées, notamment en milieu rural, joue un rôle important. L’absence de sensibilisation à l’impact de ces pratiques sur l’environnement et la santé est également un facteur aggravant. Enfin, le manque de contrôles et de sanctions pousse à l’impunité.

Déchets, Décharges Illégales et Leur Impact Dévastateur sur l’Environnement et la Santé

Pour contrer l’essor des décharges sauvages, une mobilisation collective est indispensable. Par des actions de sensibilisation, un renforcement législatif et des solutions adaptées sur le terrain, nous pouvons lutter contre cette pratique nuisible. Chaque geste de tri, de signalement ou de recyclage fait la différence.

Impacts environnementaux et sanitaires des décharges sauvages

Les dangers des déchets abandonnés pour les écosystèmes et la biodiversité

Les décharges sauvages affectent gravement l’écosystème. Plastiques et métaux polluent les sols et les nappes phréatiques, tandis que les déchets toxiques comme les solvants et les piles nuisent à la faune et à la flore. L’accumulation de ces déchets favorise également la multiplication de nuisibles tels que les rats et les insectes, menaçant ainsi l’intégrité des habitats naturels.

Comment les décharges sauvages contribuent-elles au dérèglement climatique et à la crise énergétique ?

L’abandon des déchets dans la nature libère du méthane, un gaz dont le potentiel de réchauffement climatique est 25 fois plus élevé que celui du CO₂. En parallèle, le manque de tri et de recyclage des déchets entraîne un gaspillage de matériaux, alors que leur valorisation permettrait de réduire la consommation d’énergie et de limiter les gaz à effet de serre.

L’impact des décharges sauvages sur la santé des populations locales

L’exposition aux décharges sauvages présente un réel risque pour la santé humaine. Les eaux stagnantes, stagnées dans ces sites illégaux, sont un terrain idéal pour la multiplication de virus et de bactéries, augmentant le potentiel de propagation des maladies. La contamination de l’air et de l’eau, causée par les produits chimiques des déchets, met également en péril les nappes phréatiques. De plus, les déchets inflammables comme les solvants et huiles accroissent le risque d’incendies, pouvant entraîner des destructions massives.

Sanctions et responsabilités : le cadre légal des décharges sauvages

Les lois en vigueur contre les dépôts sauvages et les sanctions associées

En France, l’article L.541-3 du Code de l’environnement interdit l’abandon de déchets. Les personnes, physiques ou morales, impliquées dans de tels actes peuvent être poursuivies pour atteinte à l’environnement.

Les responsabilités des autorités locales dans la régulation des décharges sauvages

Les collectivités locales, via les autorités compétentes telles que les maires et les préfets, ont un pouvoir de police pour intervenir contre les dépôts sauvages et gérer la collecte des déchets. Elles peuvent aussi obliger les responsables à nettoyer les sites, sous peine de sanctions administratives.

Sanctions imposées par le Code de l’environnement pour les dépôts sauvages de déchets

En cas d’abandon illégal de déchets, les sanctions peuvent être très lourdes. Les contrevenants risquent une amende de 75 000 € et une peine de deux ans de prison si des déchets dangereux sont déposés en grande quantité. Pour un simple jet d’ordures sur la voie publique, l’amende peut atteindre 1 500 €. En outre, la saisie du véhicule utilisé pour l’infraction est également une sanction courante, et des peines encore plus sévères sont appliquées en cas de récidive.


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